Focus sur le projet agriculture : début du travail avec le groupe "autonomie"

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10/10/2018

Suite à un appel à candidature, 16 agriculteurs situés sur les communes d’Havelange, Somme Leuze, Hamois et Ciney ont été sélectionnés pour le projet d’accompagnement à l’autonomie alimentaire. Une première réunion nous a permis de nous rencontrer et d’établir une ligne de conduite concernant les activités qui seront proposées d’ici décembre.

Comme première démarche : les analyses de fourrages (ensilages, préfanés et foins) et de sols. L’objectif est d’une part d’évaluer la qualité des fourrages produits et ce afin d’avoir une réflexion sur les bonnes pratiques existantes et d’autre part de faire le lien entre les éléments nutritifs du sol et la capacité des prairies à produire de belles et bonnes herbes. Grâce à ces données, ils sera également possible de travailler sur la composition des rations pour l’hiver. En effet, une vache tout comme un être humain a des besoins énergétiques et en protéines journaliers spécifiques. En ayant les valeurs alimentaires des différents fourrages, il donc est possible d’estimer si ces besoins sont satisfaits ou si au contraire il faut complémenter avec tel ou tel autre aliment.

L’idée qui se cache finalement derrière tout cela est bien sûr l’autonomie alimentaire. Cette démarche qui vise à produire soi même un maximum d’aliments et à délaisser petit à petit des aliments venant de l’extérieur. Comme le tourteau de soja produit en Amérique dont un grand nombre d’agriculteurs est dépendant aujourd’hui alors que son prix ne cesse de fluctuer. Or, les agriculteurs redoutent, tout comme les consommateurs, l’impact cet OGM dont l’utilisation est de plus en plus répandue.

Grâce au travail réalisé avec le laboratoire d’analyse de l’OPA (Office Provinciale Agricole) à Ciney, le GAL Condroz Famenne a pu proposer à ces 16 agriculteurs ont de bénéficier d’analyses de leurs fourrages et de sols.

Fin octobre, un atelier leur sera proposé pour pouvoir comparer entre eux les résultats qui auront été obtenus. Cet échange de bonne pratique sera soutenu par l’avis d’un intervenant spécialisé dans ce domaine. Une discussion qui se prolongera tout au long de l’hiver durant lequel différents ateliers seront proposés sous forme d’audits en ferme.